Oh, Johnny ! Tu as hanté mes
rêves sur l’écran noir et blanc de mon enfance où s’ébattait ton corps
d’athlète. Tu as battu bien des records, longtemps restés dans les annales. On
parlait de toi à la récré, les yeux brillants d’admiration à ta façon de braver
cette jungle et ses crocodiles ! Bien sûr, on ne comprenait pas grand
chose à tes chants gutturaux, mais tes sobres élocutions nous suffisaient.
Grand gaillard blond, tu as souvent nagé dans les eaux troubles, mais pour
chaque fois sortir vainqueur !
Alors, quand on a cessé de te voir
et que l’on a appris ta mort : quelle tristesse !
Il paraît qu’à l’oubli de
toi-même, tu as fini vêtu de blanc, claquemuré dans un lieu discret, où tu
poussais parfois encore ton cri rauque, ton cri de rassemblement, ton farouche
cri de Tarzan !
Merci Johnny Weissmuller !
Comment ça : je me suis trompé
d’hommage ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire