mardi 26 décembre 2017

JOHNNY



Oh, Johnny ! Tu as hanté mes rêves sur l’écran noir et blanc de mon enfance où s’ébattait ton corps d’athlète. Tu as battu bien des records, longtemps restés dans les annales. On parlait de toi à la récré, les yeux brillants d’admiration à ta façon de braver cette jungle et ses crocodiles ! Bien sûr, on ne comprenait pas grand chose à tes chants gutturaux, mais tes sobres élocutions nous suffisaient. Grand gaillard blond, tu as souvent nagé dans les eaux troubles, mais pour chaque fois sortir vainqueur !
Alors, quand on a cessé de te voir et que l’on a appris ta mort : quelle tristesse !
Il paraît qu’à l’oubli de toi-même, tu as fini vêtu de blanc, claquemuré dans un lieu discret, où tu poussais parfois encore ton cri rauque, ton cri de rassemblement, ton farouche cri de Tarzan !
Merci Johnny Weissmuller !




Comment ça : je me suis trompé d’hommage ?

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