lundi 2 avril 2018

Parité hommes/femmes

L’affaire Harvey Weinstein – surnom « schweinstein » bien sûr ! – ébranle tout son monde depuis quelque temps, et pas que le manche du monsieur sus dit. (Si je puis écrire !)
En pareil cas, on ne manque pas de s’interroger sur le silence des différents protagonistes et de cette curie soudaine, aussi méritée soit-elle.
A partir de quel moment considère t-on le harcèlement sexuel ?
Est-il le « privilège » de la gente féminine ?
Il ne s’agit pas de provocation de ma part, mais je m’interroge.
Une main au derrière, un baiser volé, une étreinte arrachée, une main sur la cuisse.
Voilà ce que moi, j’ai subi.
Mais, je suis un homme, n’est-ce pas ?
Capable de se défendre.
Eh bien non, parce que l’on ne s’attend pas à ces comportements. Quand on respecte l’autre, on en attend autant d’autrui. C’est sans compter avec l’égoïsme, l’attitude prédatrice des êtres livrés à leur « passion ».
La honte, le ressentiment envers soi-même de ne pas avoir dit « non ! », le pardon chrétien mâtiné de Bisounours (tellement à la mode !), la tentative de banalisation du (des) geste(s) déplacé(s) : voilà autant de raisons du silence des victimes.
Ah ! Au fait : ce ne sont pas des hommes qui m’ont « violé », mais des femmes.

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