L’affaire Harvey Weinstein – surnom
« schweinstein » bien sûr ! – ébranle tout son monde depuis quelque
temps, et pas que le manche du monsieur sus dit. (Si je puis écrire !)
En pareil cas, on ne manque pas de s’interroger sur le
silence des différents protagonistes et de cette curie soudaine, aussi méritée
soit-elle.
A partir de quel moment considère t-on le harcèlement
sexuel ?
Est-il le « privilège » de la gente
féminine ?
Il ne s’agit pas de provocation de ma part, mais je
m’interroge.
Une main au derrière, un baiser volé, une étreinte
arrachée, une main sur la cuisse.
Voilà ce que moi, j’ai subi.
Mais, je suis un homme, n’est-ce pas ?
Capable de se défendre.
Eh bien non, parce que l’on ne s’attend pas à ces
comportements. Quand on respecte l’autre, on en attend autant d’autrui. C’est
sans compter avec l’égoïsme, l’attitude prédatrice des êtres livrés à leur
« passion ».
La honte, le ressentiment envers soi-même de ne pas avoir
dit « non ! », le pardon chrétien mâtiné de Bisounours (tellement
à la mode !), la tentative de banalisation du (des) geste(s)
déplacé(s) : voilà autant de raisons du silence des victimes.
Ah ! Au fait : ce ne
sont pas des hommes qui m’ont « violé », mais des femmes.
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