lundi 8 décembre 2025

Clin d'oeil à Lucie (et à Georges)

 Un ami (le fameux Georges du titre) a récemment fait l'acquisition de recueils de poèmes de Lucie Delarue-Mardrus et l'idée (excellente) lui est venue de faire une exposition à la médiathèque de Château-Gontier.

Cet ami a été très sensible à la prose et aux poèmes érotiques de cette contemporaine de Colette. Aussi, je lui propose un impromptu à ma façon :

DESIRS


 C’est un monde étrange que celui des désirs... Dire des mots sur une épaule nue et les faire glisser sur la peau, d’une lèvre humide... Emportée par la tendre passion des phrases, la tête s’alourdit et fait se poser la joue sur ce galbe attendri. C’est à présent une caresse silencieuse qui ressemble à un souffle, et sous le calme apparent des gestes, le réveil des sens où la volonté chavire. Parler encore, avec des mots qui explorent pour mieux apprendre, de cette épaule à ce pied, la moindre des contrées. Ne pas se taire, repartir avec des termes nouveaux, en inventer au besoin, que la bouche parle avec les mains pour extasier ce joli corps. Que jamais ne s’achève ce délicieux voyage où le cœur s’oublie et que jamais les mots ne tarissent à la source de leur inspiration ! 

 

jeudi 4 décembre 2025

Prochainement, dans "Graines d'histoire"

 Le 19 décembre aura lieu la présentation de la revue annuelle de Graines d'histoire : environ 180 pages de chroniques et de documents sur l'histoire locale du Haut-Anjou. C'est pour moi l'occasion d'évoquer un caricaturiste très connu en son temps (décédé en 1923) et qui était un petit peu de ma famille, puisqu'il a eu le bon goût d'épouser Marie de Messey, une ancêtre à moi. 

Il s'agit de Michel Liébeaux, connu sous le pseudonyme de Mich.

Ci-dessous, un aperçu de son talent :



 

mardi 2 décembre 2025

Mise à jour

Une petite mise à jour des liens vers mes textes édités ou non, sur différents sites, qui ne fonctionnaient plus....

C'est désormais à nouveau fonctionnel ! 

 

samedi 29 novembre 2025

PAROLES DE FEMMES à La Réunion !


 

    Paroles de femmes n’aura jamais si bien porté son nom. Il y a plus d’un an, Véronique et moi-même avions échangé par courriels au sujet d’une toute autre pièce qui l’avait séduite, ainsi qu’Emma et Florence. Toutefois, il manquait à ce texte, à la fois la longueur et la profondeur de réflexion, avec notamment des personnages sans doute insuffisamment « travaillés ». C’est alors qu’il m’est venu à l’esprit de proposer plutôt celle-ci.

    Au cours de nos échanges, j’avais apprécié la présentation que Véronique avait faite de ses partenaires de scène et d’elle-même : c’était sympathique, généreux, altruiste. Cela donnait envie de les rencontrer.

    Puis, le projet semblait dans l’impasse. Bah ! Me disais-je, même si le projet n’aboutit pas, j’aurais au moins fait une belle rencontre !

    Que ne fut pas ma surprise de recevoir un mail m’annonçant que la pièce serait interprétée le 27 septembre 2025 à la Réunion !

    Le succès a été au rendez-vous avec une salle pleine et des applaudissements nourris.

    J’ai reçu l’affiche et la vidéo du spectacle il y a peu et, après visionnage, je dois bien admettre que j’ai été bluffé. Belle mise en scène, chaque rôle est approprié par chacune des comédiennes, pour ne pas dire incarné. Diction parfaite, cohérence des rôles et du jeu scénique. L’auteur a été bien « servi ». Encore un grand merci à Véronique/Mireille, Emma/Edith et Florence/Solange !

    Merci également pour leur sympathique témoignage sur le site de mon éditeur.

 


 

 



mercredi 17 septembre 2025

Bluette...

 

SONGE AU DESSUS DE L’EVIER

 Le Domaine, septembre 2025 

Longtemps, ce rêve l’avait tourmenté. Habituellement, les rêves vous bercent, mais le sien le tourmentait, lancinant et entêtant. Ce songe était orné de couleurs éclatantes qui vibraient au son d’une symphonie un peu grandiloquente, mais non dénuée de majesté.

Il aurait tant voulu partager ce rêve et le vivre pleinement ! Mais, c’était compliqué. La plupart du temps, ce qu’il voyait, les autres ne le voyaient pas. Ce qu’il entendait, les autres ne l’entendaient pas. Ce qu’il ressentait, les autres ne le ressentaient pas. Ah ! Les autres !… Aussi avait-il appris à se taire et à rêver en silence, un sourire crispé au bord des lèvres.

Parfois, au gré d’une phrase, il croyait entrevoir un lambeau de son rêve s’incarner, mais, fugace, tel un rond de fumée, il se dissipait.

Un bonheur partagé, au fond quoi de plus banal ? « Pouah ! La banalité ! » Souffla t-il avec mépris en observant ses mains au dessus de l’évier. Eh puis, le bonheur : mot galvaudé à l’envi par toute une cohorte de crétins en manque d’imagination !

            Sans doute le rêve était-il trop intime, trop personnel, trop intense. Son partage impossible ?

            Il entreprit de se laver les mains dans l’évier.

            Pourtant, l’espace d’un instant, il y avait cru, il pensait avoir atteint l’incroyable Graal. Le rêve abouti. La quintessence. La fin du tourment.

            Mais non, il fallait se rendre à l’évidence.      

            Il n’avait plus qu’à empoigner le savon, frotter ses mains rouges, les rincer et les essuyer.

            Il contempla ses mains propres et blanches : c’étaient de jolies mains, de grandes mains, des mains propres, des belles mains d’assassin.

            Alors, le rêve prit fin et le cauchemar débuta.

 

 

mercredi 3 septembre 2025

Ragoût, argent et suspicions dans le sud de la France

 

 Dommage que cela soit si loin, il est toujours amusant de voir une interprétation différente de ce que l'on a produit... L'affiche est amusante !

 

 


mardi 22 juillet 2025

Un peu de pub

 Certains de mes textes sont lisibles en ligne sur le site de mon éditeur : ici.

Pour cela, il faut créer un compte (gratuit). Il suffit de donner une identité ou un pseudo et renseigner une adresse mail avec mot de passe. Classique quoi.

Il me serait agréable d'avoir quelques avis, si possible positifs, ou en tout cas constructifs et argumentés...

Je vous recommande plus particulièrement "Un Mari très cabot"...

Bonne lecture !