(Trélazé, Maine et Loire, 1995)
Hélas, mon amour j’en ai peur
Cela ne prendra pas des heures
Pour que l’oubli vide mon cœur
A quoi bon, en effet, les pleurs ?
Alors, qu’enfin nos mains s’amusent
Gaiement, de nos deux corps, sans ruse
Sans que jamais nos âmes n’abusent
De ces vains sentiments qui usent.
LES LARMES DU DAMNE
(Cassagnes, Gard, 1994)
(Cassagnes, Gard, 1994)
Les larmes du damné glissent, sur sa joue lisse... Les rires pieux résonnent avec fracas. Les juges du pardon ont mis leurs habits. Chaque chose est à sa place : petits gâteaux et coin de Paradis ! Ce monde est rectitude, la folie organisée ; une hostie et deux doigts de Champagne. On emprunte les chemins fleuris de la confession, le péché à la boutonnière des arrières pensées. C’est si bon d’être absous et sans cesse recommencer !
Les larmes du damné glissent, sur sa joue lisse...
Comment ? Il n’a pas prié ? Pas de Dieu, ni même de Serviteurs ?
Quelle fatale erreur ! Ce n’est pas tant la faute, mais l’inconséquence...
Décidément, ce quidam a trop de vertus pour faire un bon pécheur ! Encore un empêcheur ! Qu’il pleure ! Qu’il pleure !
Et les larmes du damné, sans bruit, sur sa joue glisse...
Les larmes du damné glissent, sur sa joue lisse...
Comment ? Il n’a pas prié ? Pas de Dieu, ni même de Serviteurs ?
Quelle fatale erreur ! Ce n’est pas tant la faute, mais l’inconséquence...
Décidément, ce quidam a trop de vertus pour faire un bon pécheur ! Encore un empêcheur ! Qu’il pleure ! Qu’il pleure !
Et les larmes du damné, sans bruit, sur sa joue glisse...
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