SOUVIENS-TOI
(Trélazé, 1996)
Le plaisir s’évanouit dans un frisson.
Mes mains, laides, pourtant font de belles choses.
Sur la peau, elles entreprennent de fabuleux voyages dont elles
reviennent engourdies et, gardent dans leurs empreintes, de jolis souvenirs.
La nostalgie les gagne et les regrets aussi, des parcours oubliés : les
douceurs, les muscs, les senteurs !
Le murmure sur ton corps parfois fait la pause et revient humide de
tendresses, étourdi de volupté.
Mais, jamais rassasiées, mes mains sont en éternelle partance, toujours
à l’affut de tendres caresses.
La plupart du temps, sans destination, les malheureuses dépérissent,
évoquant avec langueur ton épaule, ta nuque, ton torse, ou mieux ton
ventre... elles se font du mal à force, et, de désespoir font un creux où se loge
ma tête pour recueillir le fruit de leur misère : une larme bien amère...
Mes mains, laides, pourtant font de belles choses.
Sur la peau, elles entreprennent de fabuleux voyages dont elles
reviennent engourdies et, gardent dans leurs empreintes, de jolis souvenirs.
La nostalgie les gagne et les regrets aussi, des parcours oubliés : les
douceurs, les muscs, les senteurs !
Le murmure sur ton corps parfois fait la pause et revient humide de
tendresses, étourdi de volupté.
Mais, jamais rassasiées, mes mains sont en éternelle partance, toujours
à l’affut de tendres caresses.
La plupart du temps, sans destination, les malheureuses dépérissent,
évoquant avec langueur ton épaule, ta nuque, ton torse, ou mieux ton
ventre... elles se font du mal à force, et, de désespoir font un creux où se loge
ma tête pour recueillir le fruit de leur misère : une larme bien amère...
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