Bon, ça y est, le balai des « joyeux Noël » est
achevé et il faut en remettre une couche avec les « Bonne année »,
auxquelles on s’empresse d’ajouter plus ou moins malicieusement : et surtout
« Bonne santé » !
Comme j’adore ces petites phrases toutes faites qui
sortent comme par enchantement au gré des dates ; réflexe pavlovien s’il
en est !
Cela se fait, alors il faut le faire…
Souvent, j’ai envie de répondre :
« Burp ! » Conséquence de ma mauvaise grâce et de ma digestion
difficile d’après fêtes.
Bref, vous l’aurez compris, je suis le précepte de
Paul Valéry qui préfère une âme pervertie à une âme habituée. Toute réflexion
faite, je préfère sans doute Lewis Caroll et ses
« non-anniversaires ».
J’ai bien conscience qu’un fractionnement du temps
et un calendrier simplifient notre gestion (ou indigestion) de l’infini qui
nous affole, mais je suis un râleur invétéré.
Pour être tout à fait franc : voir une année de
plus s’afficher au compteur ne me comble pas de bonheur.
Je vous le déclare tout net : vivement le
trente et un février !
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