LE MOT DE LA FIN
Comment débuter une histoire ? Question qui taraude l’esprit de tout écrivassier au labeur…
« Il était une fois »… Non, se dit l’auteur en herbe : cela respire trop le conte pour enfant.
Oublions par la même occasion le « jadis » ou le « naguère » : outre le côté suranné, nous ferons l’économie du passé simple qui s’accorde trop souvent avec ce genre de départ ; en outre, cela implique une parfaite maîtrise de la conjugaison.
Voyons, voyons, voyons ! Le stylo entre les dents, fébrile, un brin agacé, l’auteur de la future œuvre qui ne manquera - évidemment - pas de bousculer le Panthéon de la littérature, griffonne un « Au commencement »… Hem ! Un peu biblique, non ? « Bon Dieu de bon Dieu ! » S’exclame t-il fort à propos.
Paf ! Si on entrait « In medias res » dans le vif du sujet ?
Voilà l’idée qu’elle est géniale !
Comment ça : c’est pas original ?
Oui, alors là, on va arrêter tout de suite !
Comment ça : « vaudrait peut-être mieux ? »
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