CONNAISSANCE
La Rongère, 11 avril 2015
C’est une chanson un peu triste. On voudrait bien la taire, mais comment faire ? La mélodie hante le cortex, tel un fantôme épris, au grincement de ses chaînes.
Qui arrêtera la berceuse infernale : atroce gangrène qui, sur la portée des notes, s’enchaîne ?
Le silence, froid tombeau à l’oubli des siècles, étoufferait cet air sans joie, peut-être. Seulement voilà, c’est une rengaine qui lancine, agrippée au pariétal. Une chanson un peu trop triste que personne ne fera jamais taire.
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