Aux alentours de 1991, mon humeur transpirait la joie de vivre et l'entrain ! Comme en témoignent ces petits billets :
AUX CONFINS DU DESESPOIR
Il n’y a pas de confins au désespoir. Il n’a ni borne, ni frontière, ni limite. Il existe des horizons moins odieux, mais le regard qui a sombré ne les voit pas. L’hypnose dans laquelle la pensée divague absorbe volonté et tout désir. Voyageur sans joie, ne t’embarque pas pour ces rivages bordés de tristesse : les brumes t’anéantiront !
Il n’y a pas de confins au désespoir...LOIN DE TOUT
Loin du bruit, loin des cris, loin des pleurs
A deux cents ou à trois cents à l’heure
Tout bas, je parle de ma douleur
Et je feins d’ignorer toute peur
Loin du bruit, loin des cris, loin des pleurs
A deux cents ou à trois cents à l’heure
Tout bas, je parle de ma douleur
Et je feins d’ignorer toute peur
FERMEZ LA
Fermez la bouche, fermez les yeux, le rêve s’envole.
Plus d’idéal, que du banal.
Adieu vieux oracles, exercices divinatoires, fi des antiques oratoires !
Fermez la bouche, fermez les yeux, le rêve s’envole.
Plus d’idéal, que du banal.
Adieu vieux oracles, exercices divinatoires, fi des antiques oratoires !
Le ballet silencieux des yeux s’endort sous les phrases...
Et dans la buée de vaines paroles, apparaissent les regrets
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