MALHEUR
Dans un entrelacs d’odeurs, les mots s’épanchent dans les pleurs.
L’ordure immonde au cœur, on vomit l’âcre douleur.
Les jours bousculent les heures, pas d’amour mais la rancœur.
L’âme exhale des puanteurs, le doute et puis la peur.
On invoque les lueurs, ne voilà que maigres pâleurs,
Et l’avenir, triste leurre, enlève au temps sa valeur.
Parfois des rêves de bonheur trouent le sommeil farceur,
Mais l’éveil dans sa blancheur, nous rend la promesse du malheur.
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