dimanche 11 mars 2012

Trait d'union

1995-2012
   Sur les parterres fanés de notre conscience, repoussent les rancœurs anciennes et les projets avortés... Jardins oubliés, où les coloris désormais se fanent, où les senteurs s’éventent, où la beauté même s’étiole... Ô lente jeunesse tout acquise à l’impatience ! Le temps accablait chaque rêve et pourtant l’on courait d’une course immobile  ! Voici l’âge et la lente gestuelle égarée dans la fuite infernale des jours. On ne retient plus ces heures qu’autrefois l’on bousculait... 
    Sur les parterres fanés de notre conscience, quelques effluves parfois nous font pleurer.
     

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