Quel genre d'auteur êtes-vous donc monsieur de Messey ? A cette question, je ne sais que répondre, car si je suis connu comme dramaturge, pour ma part, je ne saurais renier les autres facettes de ma plume : poète, nouvelliste ou comme ci-dessous, auteur de textes courts... où je parle du vent et de bien d'autres choses...
LE VENT
(Cassagnes, Gard, 1994)
Le vent s’amuse dans les pages du “Midi Libre” du mois dernier, égaré en plein maquis, puis disperse le journal en nouvelles éparses parmi les chênes verts, les cades, la salsepareille...
Avec le recul du temps, les titres fanfarons portent le rouge de la honte, les déclarations tonitruantes tentent d’effacer d’un revers de pluie les caractères trop gras, les prévisions alarmistes, quant à elles, perdurent dans la sentence.
Aquilon s’ennuie entre les lignes, sous les colonnes, au milieu des polices... D’un mouvement d’humeur, il envoie tout en l’air ! Toutes ces nouvelles défraîchies, crasseuses, jaunies, retournent à l’ordure et aux papiers gras. Les articles et les chroniques se déchirent sur les épineux, un mot part dans une branche, une phrase se perd dans un buisson, un commentaire s’oublie dans l’herbe folle...
Ainsi ne reste que lambeaux de ce qui fut un journal, un message surréaliste expurgé des vanités, un langage étrange en vérité...
Le vent n’en a cure : il a d’autres chats à fouetter que ces histoires de chiens écrasés !
Avec le recul du temps, les titres fanfarons portent le rouge de la honte, les déclarations tonitruantes tentent d’effacer d’un revers de pluie les caractères trop gras, les prévisions alarmistes, quant à elles, perdurent dans la sentence.
Aquilon s’ennuie entre les lignes, sous les colonnes, au milieu des polices... D’un mouvement d’humeur, il envoie tout en l’air ! Toutes ces nouvelles défraîchies, crasseuses, jaunies, retournent à l’ordure et aux papiers gras. Les articles et les chroniques se déchirent sur les épineux, un mot part dans une branche, une phrase se perd dans un buisson, un commentaire s’oublie dans l’herbe folle...
Ainsi ne reste que lambeaux de ce qui fut un journal, un message surréaliste expurgé des vanités, un langage étrange en vérité...
Le vent n’en a cure : il a d’autres chats à fouetter que ces histoires de chiens écrasés !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire