Pour tous ceux qui s’interrogent sur l’origine des
expressions et sur celle-ci en particulier, voici la réponse ci-dessous. Bon,
de là à dire que cela réconforte l’auteur que je prétends être !…
L’ECCLESIASTE
(Troisième siècle
avant J.C. environ)
Vanité des vanités, dit Qohélet ; vanité des vanités,
tout est vanité. Quel profit trouve l’homme à toute la peine qu’il prend sous
le soleil ? Un âge va, un âge vient, mais la terre tient toujours. Le soleil
se lève, le soleil se couche, il se hâte vers son lieu et c’est là qu’il se
lève. Le vent part au midi, tourne au nord, il tourne, tourne et va, et sur son
parcours retourne le vent. Tous les fleuves coulent vers la mer et la mer n’est
pas remplie. Vers l’endroit où coulent les fleuves, c’est par là qu’ils
continueront de couler. Toute parole est lassante ! Personne ne peut dire
que l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille saturée par ce qu’elle a
entendue.
Ce qui fut, cela sera.
Ce qui s’est fait se refera.
Et il n’y a rien de nouveau sous le soleil !
Qu’il y ait quelque chose dont on dise :
« Tiens, voilà du nouveau ! », cela fut dans les siècles qui
nous ont précédés. Il n’y a pas de souvenir d’autrefois, et même pour ceux des
temps futurs : il n’y aura d’eux aucun souvenir auprès de ceux qui les
suivront.
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