mercredi 6 mai 2015

Quid novi ?

Pour tous ceux qui s’interrogent sur l’origine des expressions et sur celle-ci en particulier, voici la réponse ci-dessous. Bon, de là à dire que cela réconforte l’auteur que je prétends être !…





L’ECCLESIASTE

(Troisième siècle avant J.C. environ)



Vanité des vanités, dit Qohélet ; vanité des vanités, tout est vanité. Quel profit trouve l’homme à toute la peine qu’il prend sous le soleil ? Un âge va, un âge vient, mais la terre tient toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche, il se hâte vers son lieu et c’est là qu’il se lève. Le vent part au midi, tourne au nord, il tourne, tourne et va, et sur son parcours retourne le vent. Tous les fleuves coulent vers la mer et la mer n’est pas remplie. Vers l’endroit où coulent les fleuves, c’est par là qu’ils continueront de couler. Toute parole est lassante ! Personne ne peut dire que l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille saturée par ce qu’elle a entendue.

Ce qui fut, cela sera.

Ce qui s’est fait se refera.

Et il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

Qu’il y ait quelque chose dont on dise : « Tiens, voilà du nouveau ! », cela fut dans les siècles qui nous ont précédés. Il n’y a pas de souvenir d’autrefois, et même pour ceux des temps futurs : il n’y aura d’eux aucun souvenir auprès de ceux qui les suivront.

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