LES INSTANTS
(Saint-Sulpice, Mayenne, 2015)
Avide de lueurs qu’il étouffait en son creux, toujours il
s’abîmait encore et davantage.
Tapi derrière les monstruosités noires, il
sombrait corps et âme en son orbite profonde où aucun œil ne verra jamais. Alors, tremblant, il implorait son cerveau. Immense de résonances amères, enfin,
il avalait les prières comme des hamburgers. Là-haut, la nuit venue, les
confettis célestes l’emplissaient d’illusions saugrenues. Cette contemplation
flattait son âme sottement et dans un rôt savant, il s’endormait avec d’illusoires
certitudes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire