Les hommes sont tourmentés par les
opinions qu’ils ont des choses et non par les choses elles mêmes. L’attachement
d’un homme pour un autre homme n’est en soi ni bien ni mal, ce qui compte c’est
la place du bien et du mal et l’idée que s’en font les hommes. C’est une
hardiesse dangereuse et une absurde témérité de mépriser ce que l’on ne conçoit
pas. Si on me presse de dire pourquoi je l’aime, je sens que cela ne peut
s’exprimer qu’en répondant de la façon la plus simple et la plus naïve :
« Parce que c’était lui, parce que c’était moi. »
(Montaigne 1533-1592)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire