Cinq ans après, je me dis qu'avec l'oubli, je pouvais me permettre de refourguer ce texte allègrement passé inaperçu à l'époque (une trentaine de vues)...
LES INSTANTS
(Saint-Sulpice, Mayenne, 2015)
Avide de lueurs qu’il étouffait en son creux, toujours il
s’abîmait encore et davantage.
Tapi
derrière les monstruosités noires, il
sombrait corps et âme en son orbite profonde où aucun œil ne verra
jamais. Alors, tremblant, il implorait son cerveau. Immense de
résonances amères, enfin,
il avalait les prières comme des hamburgers. Là-haut, la nuit venue, les
confettis célestes l’emplissaient d’illusions saugrenues. Cette
contemplation
flattait son âme sottement et dans un rôt savant, il s’endormait avec
d’illusoires
certitudes.
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