mardi 22 mars 2011

Gaieté

 Dans "Les Lettres de mon moulin" Alphonse Daudet dédit avec beaucoup d'humour l'un de ses contes intitulé "L'Homme à la cervelle d'or" à une de ses lectrices qui trouvait ses textes trop tristes... A mon tour, j'offre à mes lecteurs le moyen d'échapper aux tourments de ce monde avec une bluette et un joli petit dessin (trop mignon !)
 
MALHEUR
 Grand'Maison, Trélazé (49) vers 1996

    Dans un entrelacs d’odeurs, les mots s’épanchent dans les pleurs.
    L’ordure immonde au cœur, on vomit l’âcre douleur.
    Les jours bousculent les heures, pas d’amour mais la rancœur.
    L’âme exhale des puanteurs, le doute et puis la peur.

    On invoque les lueurs, ne voilà que maigres pâleurs,
    Et l’avenir, triste leurre, enlève au temps sa valeur.
    Parfois des rêves de bonheur trouent le sommeil farceur,
    Mais l’éveil dans sa blancheur, nous rend la promesse du malheur.

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