MA HANTISE FAMILIERE
(Trélazé, Maine et Loire, 1997)
Ma hantise familière exclut désormais l’antique tristesse, les habits de larmes, les noirs enchantements du tombeau.
Ma hantise familière mange mon cœur, dévore mon âme et me dénude, dévoilant au monde un homme nouveau.
A ses pieds menus, je dépose les armes du passé, heureux vaincu à l’abandon du verbe vain.
La tendresse à ma cervelle déroutée, comme l’opium endort les sombres idées, car ma hantise familière réveille mes songes les plus gais.
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