La simple visite d’un musée ou d’un site touristique peut
provoquer chez chacun d’entre nous un électrochoc salutaire, une embellie de
l’âme, un chavirement bénéfique de l’esprit.
Ainsi,
récemment, je suis allé au musée Tatin. Visite sans cesse repoussée pour de
multiples raisons, toutes aussi bonnes ou mauvaises les unes que les autres, la
principale étant la crainte de la foule que j’abhorre.
Après
la visite guidée de rigueur, un brin stéréotypée, quartier libre dans les
salles où flamboient les toiles du maître - sortes de chroniques
fantasmagoriques, d’une beauté singulière - puis dans les allées du
parc où l’on peut converser tout à son aise avec les géants de béton :
ces statues hommages à des artistes ou à des figures de l’histoire, qui nous
parlent en clignant un symbole dans leurs plis de ciment…
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